Retour en détails sur une petite chinerie.
J’étais pourtant passée devant l’étal, mais je ne l’avais pas vu.
Et puis, allez savoir pourquoi, au détour d’une allée mon regard s’est posé dessus : un seau à glaçons en forme de poire, typique des années 70, et qui plus est, en métal.
Je m’approche.
Une petite dame me sourit. Je lui souris.
J’ouvre la poire, je la referme, je l’ouvre à nouveau… 4, peut-être même 5 fois !
Elle pense certainement que je ne connais pas (ou que je suis doucement dingue) et me dit fièrement : « c’est pour mettre des glaçons ! très pratique, non ? ».
Je lui réponds que oui effectivement c’est très pratique, mais mon fond de pensée est ailleurs… où est-ce que je vais bien pouvoir la mettre ???
C’est qu’elle est grande cette poire…
Je sais déjà que je ne m’en servirai jamais comme seau à glaçons ! J’y cacherai des bonbons, quelques gâteaux… ou peut-être rien.
Mais où la mettre ???
Cette poire mérite une place de choix.
Je tranche : c’est son prix qui me décidera !
« Combien la vendez-vous ? »
Elle murmure quelque chose… presque en s’excusant…
Rien entendu.
Ou peut-être si…. 2€ ?? 12€ ???
« Excusez-moi, vous avez dit 2€ ? »
« Oui, oui, 2€ ».
Et dans ces cas-là, il est interdit de sautiller de joie !!
Il faut juste repartir avec sa poire sous le bras, le sourire aux lèvres, et se dire :
mais évidemment que je trouverai où la mettre !!!
3 Commentaires
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Je crois bien que j’aurai fait comme toi, j’aime bien.
Tout compte fait , nous avons quelques points communs,
Mais bien sûr qu’on a des goûts communs !!! 😉